Ce livre, Indomptée, a tellement de phrases qui m’ont touchées qu’il m’a été très difficile de décider quelle était ma préférée. Et pourtant, j’en ai trouvé une, qui ne provient pas de ce livre, mais d’une discussion entre son auteur, Glennon Doyle et Brené Brown, dans le Podcast de cette dernière «Unlocking Us». Mais avant que je vous la partage, laissez moi vous expliquer pourquoi Indomptée est plus qu’un livre, un manuel de vie pour qui quonque désire se libérer de tout ce qui le retient à être soit-même.
Indomptée
Glennon Doyle
Lien Librairie / lien Apple book
Lien du livre (eng)
Podcast de Glennon Doyle (eng)
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Indomptée est le résultat du moment où Glennon Doyle a compris ce qu’était son « Savoir* » et provient d’un instant où elle a réalisé le chemin qu’elle allait prendre, qu’elle choisissait de prendre alors qu’elle était au zoo avec sa famille. Alors qu’ils assistaient à une démonstration d’un guépard apprivoisé, elle compris ce qu’elle savait au fond d’elle depuis toujours mais ne s’était jamais autorisée à acter. Le guépard était la et la soigneur l’exhibait devant la foule haranguée, fière de montrer leur talent de dressage. Le guépard avait été entraîné depuis tout bébé comme un chien, et avait fait du labrador avec lequel il avait été éduqué, son meilleur ami. Une fois la démonstration effectuée, la soigneur donna un morceau de viande en récompense au guépard. Et c’est la que Glennon vit une étincelle de lumière aussi brève que presque irréelle, une fraction de millième de seconde durant laquelle le guépard sembla se rappeler toutes ces origines. La savane, ces paires, son pays, son état sauvage. Ce qu’elle vit l’apeura non parce qu’elle eu peur du guépard, du moins pas complètement mais pour ce que cela signifiait. Une de ses fille le vit aussi et lui dit « Maman, le guépard redevient sauvage. » Puis résigné en retourna à sa cage, bien dressé. Glennon compris que c’était exactement ce que nous vivons tous, cette lueur de vérité, puis se retour à notre quotidien dont on doit être reconnaissant, tout en taisant, en se résignant et se restreignant, ce qui fait de nous des êtres sauvages, des êtres vrais, libre de ces cages qui nous retiennent.
Ce « Savoir » est donc cela: cette vérité profonde que nous avons tous en nous-même, très souvent profondément cachée ou tue. Notre essence, notre pure « nous ». Glennon écrit « Lorsqu’une femme apprend enfin que plaire le monde entier est impossible, elle devient libre d’apprendre à se plaire à elle-même. » puis « Lorsqu’une femme se perd, le monde perd son sens. Nous n’avons pas besoin de femmes plus perdues. Ce dont nous avons besoin immédiatement c’est plus de femmes qui se sont detoxifiée complètement des attentes que leur impose la société, qui sont pleine de rien d’autre que d’elles-mêmes. Nous avons besoin de plus de femmes emplies entièrement d’elles-mêmes. » La façon d’appeler cet état de fait vous appartient, elle l’appelle le « Knowing » (Savoir).
Forte de cette constatation, elle démontre comment courageusement, après avoir fait l’état des lieux de sa vie, elle prend ce chemin difficile, celui d’assumer sa propre vérité, au détriment des biens-pensants. Elle démontre comment elle dépoussière chaque recoins de sa vie et son mode de vie. Elle explique comment elle tombe sur une phrase qui résonne tellement en elle qu’elle la fait sienne et en fait son mantra ainsi que le titre de son podcast: « We Can Do Hard Things ». « On peut réussir toutes choses, mêmes difficiles ».
Pendant que je lisais Indomptée, je lisais également « Boundaries Boss » de Terri Cole et j’ai été frappée par une des histoires relatée par Glennon Doyle, au point d’en avoir des frissons. La force de la limite et de se respecter: alors qu’elle traverse des changements de vies importants, la mère de Glennon lui annonce sa futur visite, en réaction aux changements que Glennon a initiés dans sa vie et qui effraient particulièrement sa mère. Glennon lui explique alors que chez elle, sa famille, c’est son île et que sur son île, il n’y a pas de place pour la peur des autres. Ils n’en ont pas besoin, elle n’est pas bienvenue. Et de nulle part elle exprime à sa propre mère qu’elle l’aime, mais que tant qu’elle sera habitée par une peur pour elle qui n’est pas la sienne, elle ne sera plus la bienvenue dans son île. Par contre, le jour où sa mère aura domptée sa peur et sera apte à ne pas la transmettre à ses petits-enfants et sa fille, Glennon, elle sera à nouveau le bienvenu sur leur île. L’énergie déployée par l’auteur pour être en accord avec elle-même m’a profondément émue et raisonne encore très fortement en moi.
Je pense alors qu’il est temps de vous partager cette phrase qui fait écho à tout ce que je viens de vous relater.
Peut-être que notre imagination n’est pas la ou on s’échappe de la réalité. Peut-être que notre imagination est la où l’on découvres notre nous véritable, que nous nous devons d’apporter au monde entier.
Glennon Doyle on Untamed dans Unlocking us Podcast de Brené Brown
Fort n’est-ce pas? Alors à vous de lire « Indomptée » et de voir quel est cet endroit que vous vous imaginez pour vous-même lorsque vous fermez les yeux. Qui est avec vous? Avec qui désirez-vous le partager, ou non. Voilà ce à quoi vous invite ce livre, à aller au plus profond de vous-même, de trouver ou retrouver votre essence. Bien plus qu’une façon de penser, « Indomptée » est une ode à la liberté.
*ayant lu la version anglaise, je suppose que la traduction de ce que Glennon Doyle appelle le « Knowing » en anglais est traduit par savoir. Il se peut que les traducteurs aient choisi un autre terme ceci dit.
Génial